Face à l’absurde, nous ne pouvons rien individuellement.
Partager les connaissances, les pratiques des uns et des autres pour essayer d’atteindre une vision plus complète, plus entière ; c’est à dire qui dépasse les disciplines, transgresse les frontières.
Construire une parole collective, une pratique collective, une force collective, sans nier l’individu, ses désirs, sa liberté, peut démultiplier les efforts que nous faisons chacun-e dans notre coin.
L’art, l’empirisme, la révolte, le politique, les langues inventent des manières d’être connecté au monde ; la culture, cette connexion interdisciplinaire qui fabrique du monde, la beauté du monde.
Et ce sont les savoirs des personnes qui font la culture.
Accueillir des pensées, des pratiques diverses et affirmer des valeurs de solidarité éprouvées dans l’action collective nous semblent être des moyens de faire face au pouvoir de l’argent, aux dominations et à l’exploitation de tout.
Prendre soin avec exigence. Placer l’émancipation comme une valeur en chemin, affirmant que tout est une histoire de degré et non de nature.
Nous débattons, élaborons, précisons nos pensées, notre pensée, les mots utilisés.
Nous cheminons.
Cette construction prend du temps.
Journal / actus
Face à l’absurde, nous ne pouvons rien...
20 février 2016