Journal / actus

Guerre contre les pauvres

17 mars 2025

La situation semble très claire !!! Les riches sont encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres.
Et pour ces riches, oligarques, milliardaires, il faut contrôler davantage les pauvres, les faire travailler de force, les « coacher » pour qu’ils rentrent davantage dans le moule. Quitte à faire dépenser l’argent public pour l’organisation de ces contrôles (en oubliant certaines niches fiscales). Au détriment des services censés réparer les dégâts engendrés par un système économique de plus en plus brutal.

Ici comme ailleurs, les conséquences sont considérables pour les gens qui se voient retirer leur RSA, revenu (tout juste) de survie, ou leur chômage. Et en même temps, nos chers gouvernants garantissent la liberté pour les riches qui brandissent la menace de partir en cas de politiques contraignantes. Pire, ils les subventionnent.
Contrôler les riches rapporterait beaucoup plus mais on ne contrôle pas ses « amis » ; leur demander une contribution fiscale juste résoudrait une partie des problèmes de financement des « conquis sociaux » (sécurité sociale, retraite, chômage…). Mais il semble que ces « amis » prennent le contrôle des États et des médias et propagent les idées de droite et d’extrême droite ; représentants d’un capitalisme va t’en guerre, défendant ce qu’ils nomment le patriotisme*.

Les riches ne sont pas en guerre contre la Russie, l’Ukraine, la Palestine, Israël, la Chine, les USA, le Canada… Ils sont en guerre contre les peuples, des plus pauvres aux classes (dites) moyennes. L’Histoire montre que les riches, ces rois du Monde, ne sont jamais sur les champs de bataille, ne prennent pas de bombes sur la gueule. Ce sont les pauvres qui sont la chair à canon.
Nos camarades justement en colère, mais manipulés à travers des émissions imbéciles et des réseaux sociaux vérolés, se trompent. Ils se trompent en désignant une partie des leur comme la source de tous leurs maux. Et c’est ainsi qu’on alimente la machine à se taper sur la gueule les uns les autres, tout en laissant les véritables adversaires jouir entre eux et continuer à se goinfrer.

Si nous voulons plus de sécurité, si nous voulons plus de droits sociaux et de pouvoir, faisons le choix de l’unité face à un système qui creuse les inégalités ; face à ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change, ou s’empire ; face à l’exploitation du vivant, humains et non humains ; face aux Musk, Bolloré, Arnaud, trumpistes, macronistes, faux patriotes, poutinistes et autres bavants dégueux.
L’heure n’est plus à l’aménagement fadasse du capitalisme, mais à une véritable réaction des peuples, partout où cela est possible.

Lionel Jaffrès

(*) « On croit se battre pour la patrie, on meurt pour les industriels ! » Anatole France