Journal / actus

LE MAQUIS

1er septembre 2024

Par l’accueil, par des pratiques d’éducation de TouTEs par TOuTEs et par des recherches artistiques, le Maquis oeuvre au quotidien et dans la durée pour lutter contre les inégalités, les exclusions et l’appauvrissement général des débats.

Le Maquis est installé au cœur de Saint-Pierre Quilbignon depuis plus de dix ans, quartier composé de plusieurs micro quartiers : Kerourien, Kerber, Kerargaouyat, Keranroux (ou Fontaine Margaux), Cavale Blanche, Saint-Anne du Portzic… Un peu plus loin, sur la rive droite de Brest, Kerangoff, Valy Hir et Quéliverzan. Les inégalités sociales, la perte des liens sociaux, la paupérisation et leurs conséquences nous ont amenés à inscrire ce lieu à l’échelle de ce quartier, du voisinage et néanmoins dans le souci d’un rayonnement plus large.

La démarche du Maquis s’inscrit au centre de plusieurs politiques : droits culturels, quartiers en transition, remobilisation sociale, éducation populaire.

Le Grain est l’une des compagnies habitantes du Maquis.

"Face à des violences sociales subies par un grand nombre d’entre nous, à un système économique qui crée et généralise l’individualisme, la marchandisation et la mise en concurrence comme modèle de société, nous tentons de construire un lieu d’expérimentation interrogeant les liens entre éducation populaire* et création artistique. Comment faire aujourd’hui solidarité dans un système qui ne cesse d’organiser la compétition entre individus ; dans lequel le repli sur soi et les processus affinitaires, rendus possibles notamment par la numérisation de nos vies, participent à creuser des frontières entre classes sociales, genres et origines ? Cette démarche de recherche a pour ambition d’inventer de nouvelles formes de mise à l’abri, de fabrique d’actions et de paroles collectives ainsi que leur mise en puissance."

Plus d’infos : ici

(*) « Éducation populaire : Ensemble des pratiques éducatives et culturelles qui œuvrent à la transformation sociale et politique, travaillent à l’émancipation des individus et du peuple, et augmentent leur puissance démocratique d’agir. » Christian Maurel