**Guerre contre les pauvres**
La situation semble très claire !!! Les riches sont encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres.
Et pour ces riches, oligarques, milliardaires, il faut contrôler davantage les pauvres, les faire travailler de force, les « coacher » pour qu’ils rentrent davantage dans le moule. Quitte à faire dépenser l’argent public pour l’organisation de ces contrôles (en oubliant certaines niches fiscales). Au détriment des services censés réparer les dégâts engendrés par un système économique de plus en plus brutal.
Ici comme ailleurs, les conséquences sont considérables pour les gens qui se voient retirer leur RSA, revenu (tout juste) de survie, ou leur chômage. Et en même temps, nos chers gouvernants garantissent la liberté pour les riches qui brandissent la menace de partir en cas de politiques contraignantes. Pire, ils les subventionnent.
Contrôler les riches rapporterait beaucoup plus mais on ne contrôle pas ses « amis » ; leur demander une contribution fiscale juste résoudrait une partie des problèmes de financement des « conquis sociaux » (sécurité sociale, retraite, chômage…). Mais il semble que ces « amis » prennent le contrôle des États et des médias et propagent les idées de droite et d’extrême droite ; représentants d’un capitalisme va t’en guerre, défendant ce qu’ils nomment le patriotisme*.
Les riches ne sont pas en guerre contre la Russie, l’Ukraine, la Palestine, Israël, la Chine, les USA, le Canada… Ils sont en guerre contre les peuples, des plus pauvres aux classes (dites) moyennes. L’Histoire montre que les riches, ces rois du Monde, ne sont jamais sur les champs de bataille, ne prennent pas de bombes sur la gueule. Ce sont les pauvres qui sont la chair à canon.
Nos camarades justement en colère, mais manipulés à travers des émissions imbéciles et des réseaux sociaux vérolés, se trompent. Ils se trompent en désignant une partie des leur comme la source de tous leurs maux. Et c’est ainsi qu’on alimente la machine à se taper sur la gueule les uns les autres, tout en laissant les véritables adversaires jouir entre eux et continuer à se goinfrer.
Si nous voulons plus de sécurité, si nous voulons plus de droits sociaux et de pouvoir, faisons le choix de l’unité face à un système qui creuse les inégalités ; face à ceux qui ont intérêt à ce que rien ne change, ou s’empire ; face à l’exploitation du vivant, humains et non humains ; face aux Musk, Bolloré, Arnaud, trumpistes, macronistes, faux patriotes, poutinistes et autres bavants dégueux.
L’heure n’est plus à l’aménagement fadasse du capitalisme, mais à une véritable réaction des peuples, partout où cela est possible.
Lionel Jaffrès
(*) « On croit se battre pour la patrie, on meurt pour les industriels ! » Anatole France
D’UNE FOLLE IDEE - 160 ans d’actions humanitaires
Le spectacle poursuit sa route. Après les Capucins à Brest et le Centre historique minier de Lewarde (59), nous préparons une tournée vers Nantes, Bordeaux, Marseille, Le Mans, Paris, Rennes...
"À travers ce spectacle radiophonique, nous assistons à la rencontre entre Camille et Henry (Dunant), entre le 19ème et le 21ème siècle, entre les batailles d’alors et les guerre et crises d’aujourd’hui. De cette perspective historique sur l’évolution des actions humanitaires, nous comprenons un peu plus les enjeux pour aujourd’hui. Cette pièce nous entraine dans un voyage dans le temps et depuis l’espace. De cette distance avec le Monde, Henry et Camille, héros bien fragiles, sont pris dans les contradictions de l’Histoire. Ils cherchent la sortie."
Accés podcast ici
Texte Gaël Guihot, Lionel Jaffrès et Victor Blanchard - Mise en scène Lionel Jaffrès - Avec Gaël Guihot - Son et podcast Victor Blanchard - Musique Antoine Mesajer-Pascualini (Monolithe noir) - Scénographie/Vidéo Lionel Jaffrès et Nicolas Filloque - Avec les voix de Anouk Edmond, Jean-Yves Pochart, Mikaël Gac, Ida Hertu, Armelle Guéguen, François Denechere, Géraldine Menexiadis, Aline Lazennec, Jim Arno, Robin Le Moigne, Alexis Girod, Ciré Sow, Cécile Pouliquen, Virginie Boschet, Romane Serreau
À l’occasion des 160 ans de la Croix Rouge Française.
BOIS IMPÉRIAUX – Étudiant.e.s du CROUS
Cette année, l’atelier de théâtre étudiant du CROUS s’empare du texte "Bois Impériaux" de Pauline Peyrade.
"L’autoroute – métrée, grise, stérile – et la forêt – infinie, noire, mythique. Au compteur, les kilomètres défilent, les minutes passent, la température baisse imperceptiblement. Tout autour, s’étend la nuit. Une voiture perce de paysage, son bord, Irina et son frère Johannes. Irina conduit. Johannes s’agite. « On va où ? » Alors qu’Irina croit avoir perdu son chemin, elle rencontre Serge, gérant bavard d’une station-service isolée au plus noir de la forêt."
Les étudiant.e.s présenteront leur petite forme de 20 minutes trois fois à Brest :
– Samedi 15 mars à 18h au Maquis
– Mardi 18 mars à 20h30 à la cité U de Kergoat
– Samedi 22 mars à 16h au festival Turbulences à La Maison du Théâtre
Mise en scène Marie Van Acker - Avec Laidine Abou, Noélie Dollinger, Mevena Frastin, Noam Kergoal, Louna Piner, Raïnny Razafimandimby, Louise Roger, Fleurenn Rouault, Matvey Sienichev - Regard extérieur Lionel Jaffrès
Partenaires : Le CROUS Bretagne Cité U brestoise, Le Maquis et La maison du théâtre
RESSORTS #7 - En cours
Nous accueillons la septième promotion de Ressorts, création artistique partagée sur douze mois. Il reste quelques places. N’hésitez pas à nous contacter.
Les séances ont lieu tous les mardis de 14h à 17h au Maquis, 12 rue Victor Eusen 29200 Brest (Saint-Pierre).
Partenaires et soutiens : Contrat de Ville DSU Brest Métropole, DRAC Bretagne Culture-Santé, Fond de dotation La poule Rousse, La Maison du Théâtre et le Point H (Brest), Ville de Brest - CCAS/Direction Action sociale, Défis Emplois, Vrac 29, Le Maquis.
ÉCRIRE POUR FAIRE ENTENDRE
Partir du réel, utiliser la fiction pour faire émerger des paroles singulières. Ecrire pour ; c’est être attentif aux paroles de l’autre, au corps de l’autre. Des présences, des voix, des regards, des histoires. Ecrire pour ; c’est confronter son imaginaire à l’autre. C’est faire rencontrer nos inconscients. C’est une rencontre, une urgence de dire et en extraire un récit collectif face à la guerre, aux lois de l’argent, à tout ce qui s’oppose à la seule chose qui nous rend vivant : l’Amour.
Le Grain est soutenu au fonctionnement par la ville de Brest et le Conseil Régional de Bretagne.